Importante coupure chez Garda, la sécurité aéropotuaire questionée.
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Importante coupure chez Garda, la sécurité aéropotuaire questionée.
[ Montreal, Aéroport Trudeau, 19 mai 2011-
L'importante réduction du nombre d'agents de contrôle à l'aéroport de Montréal inquiète les employés, qui craignent des lacunes dans la sécurité et des délais d'attente allongés pour les voyageurs.
«C'est vraiment stressant, confie sous le couvert de l'anonymat, un
agent de contrôle rencontré hier à l'aéroport. La grosse période s'en
vient, je ne sais pas comment on va faire pour fournir avec toutes les
pertes d'emplois.»
Depuis trois semaines, plusieurs dizaines des 675 employés de la
compagnie Garda qui travaillent à l'aéroport Pierre-Elliot-Trudeau, à
Dorval, ont en effet été licenciés.
«Avec la mort de Ben Laden, tous les pays renforcent la sécurité, et
ici, on coupe les postes, déplore un autre employé, lui-même congédié
mardi. On avait déjà de la misère à arriver, je n'imagine pas ce que ça
va être cet été.»
Pression dans les aéroports
Ces coupures de postes sont le résultat du régime minceur imposé à
l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA),
qui gère les contrats de sécurité des aéroports à travers le pays.
Selon le porte-parole de l'ACSTA, Mathieu Larocque, le budget de 1,5
milliard dedollars pour les cinq prochaines années ne permettra pas
d'éponger les hausses d'achalandage dans les aéroports et l'inflation.
Les compagnies de sécurité ont donc vu leurs heures de contrat de
travail être révisées à la baisse.
«Nous devons réduire les dépenses et faire une meilleure utilisation
de nos ressources, explique-t-il Nous avons créé des mesures pour
améliorer l'efficacité des postes de sécurité. Il n'y aura donc pas
d'effets néfastes.»
On a mis en place, notamment, des lignes dédiées aux familles et aux
personnes handicapées, ainsi que des scanners corporels. Ni l'ACSTA ni
Garda n'ont voulu dévoiler au Journal le nombre de postes coupés,
prétextant des «questions de sécurité». M. Larocque précise que les
effectifs varieront selon la période de l'année.
En pleurs devant les passagers
Hier après-midi, l'impact des coupures de poste n'était pas visible
dans les files d'attente de l'aéroport. Une employée congédiée jeudi
dernier rapporte toutefois que «les files qui prenaient normalement 1 h
30 sont de trois ou quatre heures depuis trois semaines».
Cette dernière souligne aussi que le climat de travail est
insoutenable depuis le début de la vague de congédiements.
«On avait tellement peur de perdre nos jobs, on pleurait devant les
voyageurs, dit-elle. On ne regardait même plus les personnes qui
passaient dans les détecteurs.»
Source:Canoe /Journal de Montreal
L'importante réduction du nombre d'agents de contrôle à l'aéroport de Montréal inquiète les employés, qui craignent des lacunes dans la sécurité et des délais d'attente allongés pour les voyageurs.
«C'est vraiment stressant, confie sous le couvert de l'anonymat, un
agent de contrôle rencontré hier à l'aéroport. La grosse période s'en
vient, je ne sais pas comment on va faire pour fournir avec toutes les
pertes d'emplois.»
Depuis trois semaines, plusieurs dizaines des 675 employés de la
compagnie Garda qui travaillent à l'aéroport Pierre-Elliot-Trudeau, à
Dorval, ont en effet été licenciés.
«Avec la mort de Ben Laden, tous les pays renforcent la sécurité, et
ici, on coupe les postes, déplore un autre employé, lui-même congédié
mardi. On avait déjà de la misère à arriver, je n'imagine pas ce que ça
va être cet été.»
Pression dans les aéroports
Ces coupures de postes sont le résultat du régime minceur imposé à
l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA),
qui gère les contrats de sécurité des aéroports à travers le pays.
Selon le porte-parole de l'ACSTA, Mathieu Larocque, le budget de 1,5
milliard dedollars pour les cinq prochaines années ne permettra pas
d'éponger les hausses d'achalandage dans les aéroports et l'inflation.
Les compagnies de sécurité ont donc vu leurs heures de contrat de
travail être révisées à la baisse.
«Nous devons réduire les dépenses et faire une meilleure utilisation
de nos ressources, explique-t-il Nous avons créé des mesures pour
améliorer l'efficacité des postes de sécurité. Il n'y aura donc pas
d'effets néfastes.»
On a mis en place, notamment, des lignes dédiées aux familles et aux
personnes handicapées, ainsi que des scanners corporels. Ni l'ACSTA ni
Garda n'ont voulu dévoiler au Journal le nombre de postes coupés,
prétextant des «questions de sécurité». M. Larocque précise que les
effectifs varieront selon la période de l'année.
En pleurs devant les passagers
Hier après-midi, l'impact des coupures de poste n'était pas visible
dans les files d'attente de l'aéroport. Une employée congédiée jeudi
dernier rapporte toutefois que «les files qui prenaient normalement 1 h
30 sont de trois ou quatre heures depuis trois semaines».
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insoutenable depuis le début de la vague de congédiements.
«On avait tellement peur de perdre nos jobs, on pleurait devant les
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passaient dans les détecteurs.»
Source:Canoe /Journal de Montreal
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